Les étudiants sont plus que jamais connectés sur les réseaux sociaux, surtout en ces périodes difficiles, où ils sont physiquement éloignés de leur famille, de leurs amis et de leurs camarades.
Bien que les réseaux sociaux offrent de nombreux avantages, comme la possibilité de s’exprimer de manière créative, des opportunités pour apprendre et la possibilité d’entrer en contact avec d’autres personnes, les réseaux sociaux peuvent également avoir un impact négatif sur les étudiants, tant sur le plan physique ainsi que mental.
Il est facile de développer une dépendance, et les recherches démontrent que les élèves qui passent trop de temps sur les réseaux sociaux peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue oculaire, d’une image corporelle négative, de dépression, d’anxiété, de cyberintimidation, etc.
L’impact positif des réseaux sociaux sur les étudiants
Connectez-vous avec vos amis
Disposer d’un réseau social, surtout en ces temps de distanciation sociale, est incroyablement important et il a été démontré que cela avait un effet positif sur la santé mentale et le bien-être. Il permet aux étudiants d’entrer en contact avec des amis partageant les mêmes idées, en brisant les limites de la distance et du temps. Cela peut s’avérer particulièrement précieux pour les jeunes issus de minorités, qui peuvent avoir du mal à trouver d’autres personnes comme eux.
Possibilités de formation
Outre les avantages de la formation en classe qu’offrent des sites comme YouTube, les réseaux sociaux permettent aux étudiants d’accéder à des informations sur la santé mentale et le bien-être, ce qui peut être difficile à faire hors ligne sans stigmatisation.
L’impact négatif des réseaux sociaux sur les étudiants
Manque de sommeil, fatigue oculaire et inactivité physique
Les réseaux sociaux peuvent créer une forte dépendance. Nous savons tous ce que cela représente de se dire que nous allons seulement vérifier nos notifications, et avant que nous le sachions, nous avons navigué sans faire attention pendant des heures. L’utilisation d’appareils peut avoir un effet particulièrement néfaste si elle est effectuée à un moment rapproché de l’heure du coucher, car la lumière bleue émanant de nos appareils fait croire à notre corps qu’il fait encore jour dehors, ce qui perturbe nos rythmes naturels. Nous fermons également moins les yeux lorsque nous regardons un appareil, ce qui, combiné à la lumière bleue, peut entraîner une fatigue et une tension oculaires.
Aggravation des problèmes de santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression.
Facebook a étudié l’effet d’Instagram sur les jeunes utilisateurs et a fait des découvertes alarmantes, comme le révèle le Wall Street Journal. Les documents de recherche complets de Facebook sont disponibles dans leur salle de presse.
Leurs recherches montrent que:
- La plupart des utilisateurs auraient souhaité qu’Instagram “leur donne un meilleur contrôle de ce qu’ils voient et les aide à se connecter avec des personnes ayant vécu une expérience similaire.”
- “1 adolescente sur 3 reproches à Instagram d’avoir aggravé ses problèmes d’image corporelle et son utilisation problématique des réseaux sociaux.”
- Les utilisateurs étaient plus susceptibles de penser qu'”Instagram a aggravé l’utilisation problématique, suivi par la comparaison sociale, l’image corporelle, la FOMO (peur de manquer quelque chose), les problèmes de sommeil, les SSI et l’anxiété.”
Afin de promouvoir une meilleure santé mentale, l’entreprise teste le masquage des “likes” et a activé le message “all caught up” pour aider à réduire le temps consacré au scrolling en indiquant aux utilisateurs qu’ils ont vu tout le contenu des comptes qu’ils suivent. D’autres ont suggéré d’autres améliorations, comme attirer l’attention sur les photos modifiées d’un point de vue esthétique.
Les éducateurs et les parents doivent être attentifs aux effets que les réseaux sociaux peuvent avoir sur les enfants dont ils ont la charge. onGuard, qui fait partie de la plateforme Netsweeper, peut filtrer et bloquer les contenus préjudiciables sur les sites de réseaux sociaux, et avertir les éducateurs des élèves qui s’engagent dans des contenus préjudiciables en ligne.